mardi 30 avril 2013

Bavoirs (R)uniques

Avec leurs appliqués à base de biais liberty faits maison grâce à l'outil magique ou du biais première étoile trouvé ici, voici les bavoirs en éponge de:

Louise - Laguz

Adèle - Algiz & Bertille - Berkana

Et pour nous donner un peu de baume au coeur, un souvenir (de la semaine dernière quand il faisait beau.....)

jeudi 25 avril 2013

Nicholas Roerich, le maître


Longtemps Igor Stravinski raconta, à qui voulait bien l’entendre, comment lui était venu son célèbre ballet Le Sacre du Printemps. Cette vision flottante lui serait apparue en marchant, il vit une scène païenne d’un autre âge avec un cercle de vieux sages regardant en son centre une jeune fille danser jusqu’à la mort. Ils doivent la sacrifier pour contenter les dieux du printemps.Histoire qui eut semble-t-il des variantes. Longtemps Nicolas Roerich, le créateur des décors et des costumes du célèbre ballet, contesta la version du musicien.
En 1911, les relations entre Roerich et Stravinski n’avaient pas encore tourné à l’aigre-doux, mais reposaient sur une franche complicité, notamment lorsqu’il fallut créer visuellement cet improbable ballet, en la transposant à l’Age de Pierre. Comme le décrivit Roerich, ils voulurent réincarner en un lieu la magie des antiques âges dans toute leur gloire et puissance. A cette époque, Nicholas Roerich était le seul en Russie à pouvoir donner vie au rêve de Stravinski, inhibé qu’il était par sa passion sur la préhistoire et les mondes anciens. Sa collaboration avec Stravinski fut le point de départ d’une longue quète sur le sujet, qui le mena jusqu’en Himalaya où il trouva ce qu’il cherchait.
Roerich
La création du Sacre du Printemps fit donc se rencontrer Roerich et Stravinski, par l’entremise de Sergei Diaghilev que Roerich connaissait depuis de longues années. Roerich n’en était pas à sa première création théatrale. Grâce à Diaghilev, il put intervenir sur le Prince Igor de Borodine en 1909, en y introduisant un élément théatral qui fit couler beaucoup d’encre : en mélangeant certains prigments de couleur à du jaune d’oeuf, il créa des fresques hautes en couleur, qui firent dire à un critique parisien, “d’avoir eu l’étrange impression d’être transporté à la fin des temps”.
L’année qui précéda sa rencontre avec Stravinski, il écrivit un long essai où il posa sa vision de ce qui allait devenir le scénario du Sacre du Printemps : {A lake. At the mouth of the river stands a row of houses. On the banks, dugout canoes and nets. The nets are woven long and fine. Hides are drying on the kilns : bear, wolf, lynx, vixen, beaver, sable, ermine… A holiday. Let it be the one with which the victory of the springtime sun was always celebrated. When swift dances were danced, when all wished to please. When horns and pipes of bone and wood were played. The people rejoyced. Among them, art was born.}..
Lorsque les deux artistes se consacrèrent à l’élaboration de « leur enfant », comme aimait l’appeler Stravinski, ils se plongèrent, non sans une certaine délectation, dans l’histoire des temps anciens et de ses mythes.
Roerich
Aujourd’hui l’influence de Roerich sur le ballet n’est guère contestée. Il aida Stravinski à concrétiser ce qui fut au début une vague vision poétique.
Durant l’été 1911, les deux hommes se rendirent dans une colonie d’artistes où ils étudièrent la collection d’anciens costumes slaves de la propriétaire, la Princesse Maria Tenisheva, mécène entre autres de Roerich. Ce dernier y puisa ses principales idées pour dessiner puis élaborer les costumes du ballet. Durant ce temps, la petite musique intérieure de Stravinski était quelque peu eu point mort. Aucune note, aucune mélodie ne lui venait. Aux dires de Roerich, c’est lui qui s’entretenait sur l’avancement du projet avec la Presse.
Au fur et à mesure qu(il produisait les plans du décor et les dessins des costumes, on se rendit compte de la richesse de son travail et notamment de l’exactitude de la représentation de certains fêtes traditionnelles slaves, notamment le kupala, qui annonce l’arrivée du christianisme, qu’il transforma en fête païenne. Dans le même esprit, Roerich travailla avec le chorégraphe Vaslav Nijinski pour insuffler aux danseurs l’esprit des temps anciens.
La première du ballet eut lieu à Paris le 29 mai 1913. Elle entra dans la légende tant elle provoqua chez les spectateurs une indignation sans équivoque. Les protestations fusèrent dès les premnières notes de musique, discordantes et jouées par un orchestre assourdissant. Entre les insultes et les viva d’étudiants avant-gardistes, le chaos régna durant toute la représentation. Ce qui fit dire plus tard à Roerich avec ironie, que les spectateurs furent certainement habités par cet esprit primitif qui caractérisait le ballet.
Etrangement, le Sacre du Printemps fut la dernière véritable création scénique de Nicholas Roerich, même s’il continua de temps en temps à travailler avec Diaghilev.

Source: http://www.ecrivains.org/le-sacre-de-nicholas-roerich/

mercredi 24 avril 2013

vendredi 19 avril 2013

Les Chouettes

Je ne vous l'ai pas encore dit, mais succombant à une nature profonde (ou plus trivialement à une certaine mode), j'adoooore les chouettes...

Mes premiers pas au crochet se sont naturellement dirigés vers ces réalisations, faites comme d'habitude sans patron. Une allergie inexplicable aux instructions,  puisque cela me complique prodigieusement l'existence, mais on ne se refait pas, l'autodidaxie prédomine irrémédiablement chez moi, à l'excès...


Chouette à grelot


Hibou de bureau


Le tapis de jeux

Toujours lors de ma première grossesse (c'est fou le nombre de choses que l'on a encore le temps de faire pour un premier enfant), comme je ne trouvais rien qui me plaisait - c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me suis mise à la couture - je me suis attelée à la création d'un tapis de jeux sous la forme d'une housse lavable.
J'avais déjà de nombreux coupons patchwork, glanés depuis quelques années dans l'idée qu'un jour "je m'y mettrais". Vous me direz, ce n'est pas dur, il y en a de tellement jolis... Bref, premier jet de disposition de la scène forestière choisie (bah oui, pour un ourson des bois......), un morceau de drap en chanvre, une fermeture éclair d'un mètre et une mini-couette 1m x 1m trouvée chez Eurodif:



 Quelques sapins garnis d'un morceau de sac plastique à froisser (idée lumineuse, ça marche!) et de cinq boutons en bois bien cousus, pour que les petits doigts ne puissent pas les arracher. Puis une bordure de bruyère rembourrée, pour donner du relief:


Bien sûr, l'ours en question, réalisé en feutrine à partir d'un dessin. Le museau est brodé à la main . Pour le nez, j'ai trouvé ces boutons en magasin de loisirs créatifs à fixer sur votre peluche. Il est très bien imité (quoiqu'un peu démesuré pour ce bestiau là, enfin...)!
Les champignons complètent cette scène automnale (oui ce sont des fraisiers remontants):

Mais qui se cache ici? 
                                              

Tap-tap la taupe!!!

Tadaaaaaaaaaaaaam!

jeudi 18 avril 2013

Natacha, Masha, Olga & Ira

Lors de ma première grossesse, je n'avais pas encore de machine à coudre mais j'avais du temps et le rêve d'entendre ma petite fille s'extasier devant ces "pépé ", comme elle le fait aujourd'hui!
Cependant, il va falloir en faire d'autres, parce que je crains que ma deuxième toute jeune fille ne puisse pas en jouir autant! Par la même occasion, revoir le mode fixation des cheveux, un peu en bataille depuis...


Un classique revu par l'ourse...

Le gilet de berger, c'est trop fastoche. Enfin, plus à coudre qu'à tricoter, d'après moi... Une heure pour le coudre ou un an pour le tricoter, c'est vite choisi!


Petit imprimé sympathique, from USA



On n'admirera pas la couture de l'appliqué, il y a de sérieux progrès à faire, mais à tatons, ça vient.
En tous cas, ouf, ça à l'air de plaire au récipiendaire ;)



Voilà le Printemps!



Bienvenue dans la tanière de l’ourse!Ici elle coud, crochète, tricote, découpe, sculpte, gratte, colle, cuisine, jardine, bref touche à tout, en bonne dilettante…et débutante!Ce blog a pour but essentiellement de présenter le résultat de nos après-midi actives et surtout, surtout, de partager et de ravir les visiteurs et visiteuses! Bonne visite et beau printemps à tous!










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